Intermède sylvestre sur la Cellule, avec une petite excursion sous les frondaisons surproductives de la jungle fantaisiste dans laquelle s'est égayée une bonne partie de la pop culture américaine vers le milieu du siècle dernier. Et d'abord un groupe de doo-wop new-yorkais de 1959 qui vous entraine pour un rock déjanté et multivitaminé, perpétuellement au bord de la sortie de route. Les Eternals sont cinq et peuplent les bois comme une ménagerie complète (mais qui ne donne pas trop les chocottes...). Idéal pour commencer la journée au moins à moitié neuneu.
Pas question de rentrer sur des chemins balisés ensuite avec le grand Bo Diddley qui se lance dans un instru tordu, mais alors là : complètement dégingandé. Le titre a longtemps été caché au fin fond d'une des inépuisables sessions Chess de 1959. Ce n'est pas aujourd'hui que vous retrouverez la voie droite au milieu de cette foutue forêt.
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