lundi 24 février 2014

Timbré : Sri Lanka


Cela faisait trop longtemps que la Cellule ne vous avait pas promené vers une nouvelle destination musicale. Un petit tour sur le formidable (mais malheureusement en sommeil) blog radiodiffusion internasionaal annexe et hop! apparaît un autre endroit à explorer en toute urgence : le Sri Lanka. Non la vieille île de Ceylan ne se réduit pas aux cauchemards entomologiques de Nicolas Bouvier. Il y a aussi une tradition pop indigène de haut style. Tout commence, semble-t-il, avec les Moonstones réputés avoir introduit la modernité musicale sur place au milieu des sixties. A peine le temps d'un split et d'une ou deux reformations et on se retrouve au début des 70's avec les Super Golden Chimes qui entourent Clarence Wijewardena pour un morceau, "Gamen Liyumak" sur l'inépuisable thème de la nostalgie rurale gagnant les nouveaux venus en ville, aussi émouvant qu'un bolero de Franco ou un slow de Tidiani Coulibaly. On se promet d'en apprendre rapidement beaucoup plus.




samedi 15 février 2014

Les Disco-surréalistes : Tilt








Amateurs des surréalisme à pailettes, connaissez-vous Tilt? C'est un show de la Rai Uni en 1979. Emmené Stefania Rotolo qui ne manque ni d'enthousiasme ni de dynamisme, Tilt, dit la présentatrice, c'est la discothèque pour tout la famille.
Ce qu'on en retient surtout c'est la beauté convulsive des ces vidéoclips, rencontre fluorescente des effets spéciaux à la Jean-Claude Averty, de Soul Train et de l'italo-disco. Tilt nous ouvre les portes de la perception pour enrober les pires chansons de la fin des années 70. Le premier clip montre le superbe générique, puis les Devo -toujours parfaits-, puis une chanson pour enfants hyperactifs.



Les plus téméraires regarderont toute une playlist de vidéos ici. Merci l'Italie!

vendredi 14 février 2014

Saint Valentin !


Comme promis, après un mois de slows, la Cellule d'Écoute vous offre la bande son de votre saint valentin. Au programme : chansons d'amour burkinabés, singapouriennes, américaines, italiennes, congolaises, guitares hawaïennes, yodel, slow-twist, choeurs d'enfants etc. Une seconde compilation de bonus est à venir bientôt, mais en attendant, on tamise les lumières et on suit le mot d'ordre de Little Scotty :


In Dreams - Roy Orbison
Worriend - African Fiesta
Indian Love Call - Slim Whitman
My true love - Jack Scott
Quand tu m'caresses - El' Blaszczyk
You're Gonna Need Me - Barbara Lynn
Sapore di Sale - Gino Paoli
Ma Solitude - Abdoulaye Cissé & Les Vautours
Je Suis un Salaud - Sandwidi Pierre
I'm So Lonesome I Could Cry - Link Wray
Bell in My Heart - Jerry McCain
Daddy's Home - Shep & The Limelites
Together Again - Al Green
Eu Amo Você - Tim Maia
Lost Someone - James Brown
Slow That Disco Down - Little Scottie
La vallée des coeurs brisés - Serge Villiard & The Medway Trio
Au clair de la lune - Les baby-rock
Love is Blue - Patrina and The Melodians
Don Soumani - Coulibaly Tidiani
What A Price - Fats Domino
Minggu jang lalu - Dara Pupsita
Running Scared - Roy Orbinson

Le mois du slow : bouquet final

En ce jour de Saint-Va, en ce jour de seins, en ce jour de seins va va qui vient, en ce jour de va et vient, en ce jour de cymbales, en ce séjour de balladin en satin, ce jour de balles à thym, de timbales en étain, en ce jour de Saint-Va... enfin vous m'aurez compris ; aujourd'hui, donc - je me reprends - la Cellule qui s'est un peu reposée cette semaine vous propose un bouquet de slows à mettre dans le petit vase à cet effet prévu (n'y mettez pas trop d'eau quand même) durant l'immanquable dîner aux chandelles. Voire après.


Commençons par prolonger notre série burkinabaise - car comme dit Bobby Lapointe, nous serions plutôt pour. Dans la série "direct de Ouaga", voilà donc l'excellent Jean-Bernard Samboué et "Sonimi" sur son très bel album de 1979.



Enchaînons avec Googoosh, grande star de la variété iranienne des seventies (c'est aussi une célèbre actrice). Depuis qu'on m'a fait découvrir "Aadamaa" (merci JG), c'est bien simple : je n'ai pas trouvé mieux.
 

Rapprochons-nous maintenant progressivement de nos jours - car je ne sais pas pourquoi mais notre Mois du slow ne s'était pas aventuré au-delà de 1980 jusque-là - avec l'inénarrable Morrissey. La chanson se trouve sur "Vauxhall and I". J'avais presque oublié son existence et je l'ai retrouvée l'autre jour avec plaisir dans un des vieux tiroirs de ma mémoire.



Une plage déserte plus loin, je vous propose ce morceau déchirant de Steve Almaas et Ali Smith.


 
Puis, pour conclure dans le dur du contemporain, le hard contemporain, une chanson d'un des meilleurs albums de 2013, l'impressionant Cass McCombs.


Ne reste plus qu'à vous souhaiter de beaux rêves. Et puis, pour ceux qui manquent momentannément d'imagination, je vous propose d'aller voir pourquoi l'Encyclopédie classe le mariage parmi les choses non naturelles "comme une des parties de la diète et de la gymnastique", ce qui pourrait aussi bien qualifier la pratique du slow, non?

samedi 8 février 2014

Le mois du slow : Tidiani Coulibaly



Persevérant sans lassitude dans son entreprise d'apologie de la musique burkinabée en général, et de celle du grand Tidiani Coulibaly en particulier, la cellule est heureuse de mettre à portée de vos oreilles le chef d'oeuvre inégalé du slow africain : Don Soumani.

vendredi 7 février 2014

Le mois du slow : Gino Paoli


Il serait inconcevable de finir cette série des slow sans une ballade italienne tant ce pays à contribué à la production, parfois industrielle, de bluettes. 
Sapore di Sale, c'est une superproduction musicale emmenée par la baguette d'Ennio Morricone, dont on reconnaitra le style baroque et les arrangements recherchés. Quant à l'auteur-compositeur-interprète, Gino Paoli, c'est un personnage complexe à la vie torturée et aux talents multiples. Il fut également député communiste au parlement italien de 1987 à 1992.


Le mois du slow: Tim Maia


Vigon est le roi de la soul marocaine, en France, c'est Nino Ferrer, et au Brésil, c'est Tim Maia et partout la soul produit des slows torrides. Langueur tropicale au programme du jour.


jeudi 6 février 2014

Le mois du slow : Roy Orbison


 Toujours Roy Orbison, avec cette fois un boléro. Inspiré par Ravel, il compose Running scared sur le même rythme. C'était dernière la chanson qu'il jouait lors de ses concert, pour finir au apothéose. C'est aussi la dernière chanson qu'il ait chanté sur scène avant de mourrir.



mercredi 5 février 2014

Le mois du slow : Pierre Sandwidi



Second artiste burkinabé du mois du slow. Pierre Sandwidi est un vétéran de la musique du Burkina-Faso, souvent complice des grands orchestres comme l'Harmonie Voltaïque ou le Super Volta. Le slow d'aujourd'hui est enregistré en 1984 au Nigéria, il en a pris la coloration disco synthétique de cette époque.

mardi 4 février 2014

Le mois du slow (les sources de Dan-O-Sonic) : Shep & The Limelites



Si Roy Orbison est la divinité universelle du slow, son prophète en Auvergne est sans conteste l'ami Dan-O-Sonic. Ses concerts sont pleins de reprises de Big O et des autres maîtres du genre, mais il choisit aussi avec soin des sources moins connues comme le groupe de doo-wop, Shep and The Limilites, qui donnent "Daddys Home", leur imparable tube, en 1961.

Daddy's home - Shep and the Limelites - 1961


lundi 3 février 2014

Le mois du slow : Little Scotty


Le slow, c'est formidable pour emballer, bien sûr, mais il a aussi une autre vertu : celle de boucler la soirée dans une ambiance de désastre magnifique. Et dans ce deuxième usage, rien ne vaut la chanson de Little Scotty : "Slow That Disco Down". Le personnage, lui-même est longtemps resté des plus énigmatiques, mais vous pouvez désormais aller voir le prodigieux et paradisiaque site de Sir Shambling pour apprendre tout ce que l'on peut savoir (peu à la vérité) de son itinéraire. Quant au morceau, c'est un pur acte de défiance anti-disco, une sorte de version deep soul de "Hang The DJ" et un très grande chanson inconnue parue en 1975 ou 1976 (personne ne sait l'année exacte).

dimanche 2 février 2014

Le mois du slow : Al Green



Le slow évidemment, c'est parfait pour les préliminaires encore habillés, mais avec Al Green on court grand risque de  passer à la phase suivante plus vite que prévu.

"Together Again" est sur un des derniers disques de la mirifique période Hi, un des moins connus. Il y a peut-être même des amateurs qui ne l'ont jamais entendu...


samedi 1 février 2014

Le mois du slow : Fats Domino


Très peu connu pour le coup, le côté deep-soul de Fats. Derrière la bringue effrénée de rigueur dans la bonne vieille cité du croissant, rode aussi quelque chose mélancolique.