Pour faire un dernier cadeau de noël, vous pouvez confier votre paquet aux hasards des services postaux ou choisir une voie plus certaine en mettant en ligne votre message. C'est plus virtuel évidemment mais c'est aussi moins dangereux. Surtout si vous envisagiez de vous placez dans le carton bien sûr. Si vous n'êtes pas convaincu, remettez-vous bien cette petite histoire entre les oreilles :
Et si vous êtes plus Lou Reed que John Cale, plus égocentrique que maladroit et que vous prétendez aussi avoir un usage plus universel, vous pouvez vous inspirer de cette chanson-là :
Que se passe-t-il quand une des chansons les plus mélancoliques de la country se trouve enrobée de la production soyeuse de Willie Mitchell et que la voix de velours d'Al Green vous sussurre qu'il est si esseulé maintenant que les larmes lui montent aux yeux? N'est-ce pas comme si la déprime vous prenait par la main tout doucement, que la corde vous sautait au cou comme un collier de pain d'épice, que le couteau vous racontait que votre gorge est faite du beurre le plus tendre?
Et que ressentez-vous quand les Cowboy Junkies promènent votre désespoir avec la même douceur mais sous le jour le plus crépusculaire que vous ayez jamais imaginé, dans la crypte hantée de leurs fabuleuses Trinity Sessions?
Et si Johnny Cash et Nick Cave s'entendaient pour vous retenir encore quelques minutes dans ce tunnel sans issue, mais avec une tonalité si apaisée que déjà vous savez que les anges sont comme des voisins de toujours seulement un plus doués pour les harmonies?
Et si Elvis, oui Elvis lui-même, mais en avec son costume blanc à paillettes chantait la chanson la plus triste du monde (c'est lui qui l'annonce ainsi) pour vous seul, alors comment fondrez-vous?
Vous souhaitiez décongeler votre coeur de pierre, et vous tenez le bon bout sans doute maintenant, mais attendez encore. Je vous emmène à la bringue déjantée organisée en votre honneur par mes chouchou d'Hurray For The Riff Raff.
Et enfin c'est le maître des lieux qui vous fait la révérence.
La Cellule fait des cadeaux particuliers cette année.
Faisons un tour aujourd'hui au Salvador par où nous n'étions pas encore passé. Les guerriers scandinaves ont aussi fait des dégats là-bas. La preuve avec le premier tube de Los Vikings, une ballade intense et joliment dissonante, un peu dans le genre de The Moody Blues.
S'agit-il des mêmes Vikings que ceux évoqués dans le post précédent? C'est tout a fait possible puisque les dates (1962 cette fois-ci, 1959 la précédente) concorderaient assez bien et surtout parce que le son n'est vraiment pas très éloigné. George Horchak, alias George Darro, vient en tout cas de Pittsburgh en Pennsylvanie. C'est donc du nord-est que viendrait ce twist foutraque et survitaminé!
Obscurs entre les obscurs, les Vi-kings sont un groupe de rockabilly américain qui a apparemment sorti deux 45T en 1959. La face B d'une de ces deux galettes "Desert Boots" est la plus connue puisqu'elle a eu l'heur de se retrouver sur une des magnifiques compils Lux And Ivy's Favorites. C'est un instru qui dépote sévère.
Mais les autres morceaux valent aussi le detour. Il y a "She's Cool" (face A du précédent).
Vikings tropicaux toujours mais là, on ne rigole plus car ce titre du Viking Combo Band est capable de vous foutre gentiment les jetons. Les séries Z thaïlandaises ça doit exister aussi et quand il s'agit de faire monter la pression, je ne vois pas ce qu'on trouverait de plus adapté que ce truc vraiment très cintré et très bon aussi!
C'est encore une fois sur une des compils du label Soundway qu'on trouve cette pépite rare. On dirait bien que les Vikings improbables sont une de leurs spécialités. Pour vous remettre, voici un autre morceau de cette anthologie très variée. Il semblerait qu'il s'agisse d'une demande en mariage cette fois... Je ne vois pas comment on pourrait résister à Dao Bandon. Attention, morceau génial!
Si vous voulez en savoir plus sur la musique luk thung à laquelle cette chanson semble se rattacher, vous pouvez lire cet instructif laïus. Merci à Aude et Benoît qui me l'ont indiqué presque simultanément.
Pour prolonger la brise arctico-tropicale qui souffle sur la Cellule voici les Vikings d'Haïti un groupe qui coiffe le compa local d'un casque à corne. Nous sommes en 1972 et un des combos phares de la grande île caraïbe vous soumet au "Choc Viking".
C'est encore une fois le label Soundway qui nous a fait découvrir le morceau en le plaçant sur une de ses magnifiques compils. Il a cependant négligé le suivant qui est sur le même album et que nous vous proposons comme pièce de circonstance.
La deuxième étape de notre tour du monde des vikings de la pop music nous amène à Mombasa ville côtière à l'est du Kenya et la deuxième ville du pays. Nous sommes aux alentours de 1975. Les Mombasa Vikings sont le plus souvent installés à l'hôtel du Reef. Le rythme chakacha emmène leur morceau "kibe kibe" a bonne cadence tandis que les claviers et la guitare wah-wah tissent toute une Scandinavie hypnotique qui rappelle quand même un peu l'ambiance créée par certains groupes de steel-band psychédélisant.
C'est le label Soundway qui a révélé ce magnifique morceau et bien d'autres sur sa compil KENYA SPECIAL.
Nouvelle série sur la Cellule consacrée à nos ancêtres les vikings. Il se trouve que presque la terre entière s'est trouvée des origines de ce coté-là un jour ou l'autre. On va vous le montrer si vous en doutez. Et voici pour commencer un groupe de rhythm'n'blues vraiment très obscur et apparemment de Nashville ville plus célèbre pour la country. Bon et en plus avouons que ça colle plutôt bien avec l'encombrement de mes bronches ce matin.
C'est en visionnant le très beau film de l'ami Rémy Ricordeau,Les Anges de la piste, que ce sublime morceau est revenu vibré entre mes feuilles. Les grandes stars du swing chinois des années 40 ont été trop oubliées. Bai Guang était l'une des plus célèbres d'entre elles. Actrice torride, "Marlène Dietrich, Edith Piaf, Ida Luppino et Rita Hayworth en une seule femme", elle électrisait le cinéma hong-kongais de l'après-guerre (voyez ici) et fut plus tard aussi réalisatrice mais revenons à sa voix et à la chanson de 1947. Il s'agit d'un classique du mandarin enveloppé dans l'écrin jazzy le plus soyeux. Le morceau commence plein de douceur puis la mélancolie prend progressivement le pas et vous prend dans ses bras chauds et étouffants :
J'attends ton retour je n'attends que ton retour
Je rêve de ton retour je ne rêve que de ton retour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes oh laisse-moi te revoir mon amour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes mais tu as rejeté mon amour
Pourquoi ne reviens-tu pas oh pourquoi ne reviens-tu donc pas
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes j'attendrai je n'ai que ça à faire
Tu n'es toujours pas là et la lumière de la jeunesse s'est envolée
Tu n'es toujours pas là mais mes larmes coulent toujours le long de mes joues
PS : ma traduction est à partir de l'anglais... Pour un repère phonétique (et rappeler l'implacable machine des rimes) voici aussi la version en pinyin :
Wo dengzhe ni huilai, wo dengzhe ni huilai Wo xiangzhe ni huilai, wo xiangzhe ni huilai Dengzhe ni hui lai, rang wo guanhuai Dengzhe ni hui lai, mian wo guanhuai
Ni huishen bu huilai, ni huishen bu huilai Wo yaodeng ni huilai, wo yaodeng ni huilai hai bu huilai, chunguang bu zai hai bu huilai, relei man sai
Les guitaristes turques déchirent grave, les amis. Et comme cela avait pu vous échapper, en voici la preuve avec cette chanson traditionnelle (kurde?) mise en éléctricité par le groupe Silüetler. Nous sommes en 1966 et le premier guitariste du monde portant une cape est là pour vous transmettre le courant!
Comme on dit, ce n'est pas nécessairement ceux qui en parlent le plus, etc. Et comme vous le pensez bien, il s'agit d'énergie dont il est surtout question ici. En proie à un sacré coup de pompe, la Cellule essaie par tous les moyens de se requinquer au son du rock-blues le plus tonique possible. Pour cela rien de mieux que le gigantesque Bo Diddley. Pour ne pas passer par des sentiers trop rebattus, je vous propose cependant en premier lieu une excellente reprise de "Mumblin Guitar" par le musicien et journaliste de Detroit Cub Koda.
Dans le prolongement de sa toute nouvelle campagne anti-neurasténique, la Cellule vous propose aujourd'hui un cocktail hautement énergique avec les Soledad Brothers. Ces frères-là viennent de l'Ohio et ont gravité un temps dans l'orbite des White Stripes. Jack White est d'ailleurs présent sur ce morceau qu'on retrouve aussi sur une compil du label Sympathy For The Record Industry. La formule est basique : rockabilly cintré à la Suicide + puissance blues-rock + grain garage + apologie explicite du sexe féminin. La nuance et l'élégance, ce sera pour un autre jour, les amis : aujourd'hui juste de l'excitation pure!
Bien sûr le rouleau-compresseur ordo-libéral à une nette tendance à nous rouler sur les orteils ces temps-ci. Mais avant qu'il ne nous ait avalé les chevilles, les guiboles et n'aplatisse tout le reste, je vous propose de faire quelques exercices de souplesse et de nous entrainer surtout à courir plus vite que lui, et dans la bonne humeur s'il vous plait, plutôt que de déprimer. Have Fun!
Aujourd'hui, tout simplement une des plus grandes chansons de l'histoire de la musique africaine : "La Guinée Moussolou" par l'orchestre de La Paillote dirigé par Keletigui Traoré. Nous sommes dans la Guinée de Sekou Touré, grand psychopathe et non moins grand mélomane, en 1967, année du deuxième album de l'orchestre. C'est parti pour six mintes de beauté absolue!
Je l'ai toujours bien aimée cette chanson de Gene Pitney. Ecrite par Hal David et Burt Bacharach, elle brille dans un écrin pop nickel-chrome. En même temps (comme dirait l'autre neuneu), elle est quand même un peu too much. A la limite du genre pique, épique et parodique. Et c'est sans doute ça qui me réjouit : ce flirt avec la grandiloquence, évitant de justesse la nouillerie ultime par une forme de surenchère! Quel panache! Ecoutez-donc :
La chanson se rapporte à un film de John Ford, The Man Who Shot Liberty Valance. On ne sait pas trop, en vérité, si il a jamais été prévu qu'elle figure ou non dans le film. Elle n'y est pas, en tout cas, ce qui ne l'a pas empêché d'être une des plus grands tubes de 1962...
Il se trouve que François Ruffin vient de citer ce film dans une intervention, ma foi, bien intéressante et que je vous recommande donc chaudement.
On lache les chevaux aujourd'hui à la Cellule avec les Kelly Brothers de Chicago. Satan est un tocard et on arrivera au paradis avant lui mais on n'est pas vraiment pressé et pour l'instant on s'enfile seulement cette vitamine gospel pour prendre la journée du bon côté : "I've Made It All Over At Last".
Ce sont cette fois-ci des vedettes du gospel que la Cellule met en avant. Les Blind Boys of Alabama sont en activité depuis 1948 et un film leur a été consacré il n'y a pas très longtemps. Laissez-vous entrainer par cet hymne à la maturité : ça commence avec un groove entraînant autant que possible et puis ça s'excite, ça grimpe même progressivement aux rideaux de la célébration et à la fin Little Richard lui-même peut passer pour un sage bambin devant le quintet des aveugles de l'Alabama.
Du pur inconnu ce soir avec le Reverend Lofton et ses Saints Pélerins. On connait l'année (1965) le label (Halo) et on sait aussi que la galette a été gravée à Chicago : c'est peu. Mais le morceau vaut le voyage. Il y a d'abord l'intro qui sonne comme rien de repréré au milieu des sixties mais fait plutôt penser à une chanson indie des années 1980. Et puis ensuite ça s'emballe sans jamais laisser baisser la pression. Foutument rock'n'roll ce gospel-là!
C'est à Chicago en 1933 que Jim (Holstein) et Bob (Pauole) enregistrent ce tonique Hula Blues. Hawai est encore une fois le centre du monde même au milieu des grandes plaines. Pour vous renseigner sur l'énigmatique duo voyez donc cette page.
Chantre de la musique traditionnelle haïtienne Frantz Casseus en a donné une interprétation épurée absolument magnifique. Voilà un morceau enregistré en 1954
Et puisqu'il fut aussi le premier professeur de guitare d'un certain Marc Ribot voici la version de ce dernier dans un disque hommage de 1993. La Cellule vous souhaite de belles choses.
Je ne sais presque rien de ce morceau sinon qu'il se trouve sur une anthologie du Smithsonian Institute. Le morceau a été enregistré en 1996 sur l'île de Sulawesi en Indonésie. On y produit apparemment des choses formidables.
Est-ce vraiment la peine de présenter Googoosh la grande star pop iranienne... Pourquoi ne pas se contenter d'écouter ce morceau de 1978 : "Ageh Beemoni"
Difficile d'en savoir beaucoup plus sur ce titre qui vous susurre "twist twist twist" au bout de quinze secondes tout en lorgnant sérieusement sur "Fever". Si on vous disait qu'il s'agit d'une production bollywoodienne vous n'en seriez sans doute pas surpris plus que ça mais c'est à Téhéran que ça se passe. Il y a un site qui est consacré à Abbas Mehrpouya mais il est en persan...
"Dans mon cœur, une fleur de glace a germé / Dans ma chambre, je brûle de solitude".
La fleur de glace que la Cellule cueille pour vous aujourd'hui se trouve sur le magnifique premier 45 tour de Kourosh Yaghmaei sorti en 1974. Révélé par la récente vague de rééditions de pop moyen-orientale, sa carrière musicale a été brisée par la révolution islamique mais Kourosh Yaghmaei a choisi de rester en Iran malgré tout. Pour suivre son itinéraire, il y a cet excellent article de Sophian Fanen (et des nouvelles plus récentes ici). Vous pouvez aussi vous reporter à son site officiel (beaucoup de chose en persan mais aussi un peu en anglais).
Comment une déclaration d'amour peut-elle être aussi poignante... L'absence est là en creux si présente qu'on croirait pouvoir la toucher du doigt. L'immense Solomon Burke nous amène dans des parages vraiment peu visités. C'était sur son avant-dernier album sorti l'année de sa mort. Il est tellement là. Il était pourtant déjà un peu ailleurs aussi. Pour chavirer. Pour chavirer encore une fois.
Aujourd'hui la Cellule vous propose d'écouter un des disques les plus incroyables jamais enregistrés. La chose se passe en 1982. Un mec avec une coupe au bol sortie tout droit de l'épopée des Beach Boys met sur bande une suite de morceaux fantastiques comme égarés dans un espace-temps non repréré jusque-là. La voix grave de ce hippie mystique installé à Hawaii (et ami de Carl Wilson semble-t-il) le rapproche peut-être un peu (assez peu en fait) de Bryan Ferry ou de Scott Walker. Il chante il parle il yoddle aussi quelquefois. Ayant d'abord beaucoup joué dans la rue il a fabriqué un système infernal pour utiliser seul un maximum d'instruments à la fois ; plusieurs d'entre eux sont d'ailleurs sont inventés par lui. Il introduit aussi partout des claviers invraisemblables. Et il fait donc exactement tout dans cet album intitulé : "Prières pour un one-man band". L'ensemble ressemble à quelque chose dont vous n'aviez pas idée et s'incruste progressivement dans votre cerveau pour des semaines. Vous n'en aurez jamais fini avec la musique hawaïenne.
Deux rééditions récentes : chez l'excellent label Light In The Attic et chez Del Rio (inconnu de nos services).
Pour continuer la cure à base d'accordéon exotique la Cellule vous propose aujourd'hui de visiter l'Afrique du Sud avec les champions de l'accordéon zoulou et du style mbaqanga. D'abord un instru de Johnson Mkhalali :
Et enfin pour les estomacs fragiles (régime sans sel ni accordéon) un bonus qui lorgne quand même plus du côté de la musique cajun (par exemple) que de la rumba congolaise...
L'été c'est comme l'accordéon : quelquefois trop comprimé et d'autres fois exagérément détendu. Pour soigner le summertime blues la Cellule sort les gros moyens cet été avec une petite série "piano à bretelle et bikini" pas piquée des hannetons. Et pour ne pas commencer pas des chemins trop rebattus nous vous proposons de visiter d'abord le roi de l'accordéon psyché afghan (ce qui fait beaucoup de mots peu souvent associés vous l'avouerez) : Ahmad Zahir. Mais je vous sens sceptique écoutez donc ça :
Et puis si vous trouvez l'accordéon trop raide comme posologie pour vos oreilles douillettes et formatées voilà un autre morceau plus pop pour soigner vos affres.
Je ne connaissais pas cette chanson pourtant peu confidentielle: c'est le sciapode qui en parle ce soir ici. J'ai l'impression de ne jamais avoir entendu une chanson plus punk!
J'ai cherché la version complète (tout ne rentrait pas sur les 3 mn accordées au premier enregistrement mais Trenet la jouait intégralement en concert) et la seule que j'ai trouvée est celle par Jacques Martin : regardez la ici. L'écart devient si grand qu'il en est abyssal. Je vous souhaite une Bonne plongée mes petits poissons lunaires.
1973, le Prof relance sa carrière après un énorme trou d'air dans les 60's. Et il se produit notamment en Europe, au festival de Montreux le 30 juin avec les Meters. Tout de rose vêtu, il a une classe pas possible. J'ai trouvé deux lambeaux de cet excellent concert sur la toile. D'abord "Big Chief" (voir post précédent) :
Et puis "Baldhead" la chanson anti-phrase du professeur chevelu :
Et pour vous faire saliver, voilà la setlist :
1 Calypso
2 Bald Head
3 Everyday I Have The Blues
4 Whole Lotta Lovin'
5 Dr. Prof. Longhair's Blues
6 Tipitina
7 Hey Little Girl
8 Big Chief
9 Cry To Me
10 Hey Now Baby
11 Gone So Long
12 Mess Around
13 Rum And Coca-Cola, The Merry Go Round Broke Down & A Tisket A Tasket = medley
Ajoutons que le même jour les Meters ont d'abord joué avec Doctor John (avec Allen Toussaint en invité) puis seuls après le concert de Fess.
Quoi de mieux pour ranimer un blog comateux (et quasi mis à mort par les nouvelles dispositions de diffusion mis en place par Dropbox - excusez-nous pour les anciens liens qui ne sont plus valables) que de revenir sur la personnalité hors-norme du Professor Longhair dont on se propose de recenser les vidéos disponibles désormais assez nombreuses. Pour commencer un document tiré d'on ne sait trop où avec de chouettes images de procession de rue des 70's et un bout de concert du Professor dans les mêmes années, qui joue "Big Chief" (les paroles de l'hymne en patois de La Nouvelle-Orléans sont sous-titrées). On commence donc avec une évocation des tribus indiennes du folklore afro-américain de La Nouvelle-Orléans.
PS : On essaiera de trouver d'où vient ce clip antique, alangui et soiffard. Une chaîne de télé néo-orléanaise, peut-être? Si vous avez une idée... ou plutôt des infos, n'hésitez pas à nous les envoyer. On fera suivre.