vendredi 31 janvier 2014

Le mois du slow : James Brown


Aspect un peu méconnu de James Brown, l'interprête de slow qui tuent. "Lost Someone" enregistré en 1960 est tout près de l'os du genre.


mercredi 29 janvier 2014

Le mois du slow : Jerry McCain


En 1955, Jerry McCain est un ringard. Bien qu'il soit un harmoniciste de première bourre, ses disques de blues n'ont jamais rencontré leur public. Il recrute son frère, monte un groupe et augmente le tempo. Le but est de décrocher un contrat chez Excelleo, la maison de disques de Slim Harpo ou Lightnin' Slim. Il enregistre dans son living onze morceaux. Ces démos, c'est un rock brut absolument sensationnel, l'enregistrement Lo-Fi évoque les musiciens outsiders, c'est ce qu'il fera de mieux dans sa carrière. Vous pouvez tout écouter et télécharger ici.
Le slow Bell in my heart propose l'expérience rafraichissante d'un duo avec l'alarme d'un réveil.


Le mois du slow : Jack Scott


J'ai découvert Jack Scott par hasard l'année dernière dans un bac de vieux disques. Je l'ai acheté sur la foi de sa pochette qui promettait une légende du rockabilly.  A peine posé sur la plaine et entendu les premiers accords de The way I walk, j'ai compris qu'il s'agissait de l'auteur de la seconde chanson du premier EP des Cramps. Le reste des chansons ne m'a pas déçu.
En 1958, My true love est le second single de Jack Scott, son second hit après le bondissant Leroy.

mardi 28 janvier 2014

Le mois du slow : Pete Drake


Le slow du jour nous amène à découvrir un personnage franchement bizarre de la musique américaine : Pete Drake. Producteur et steel-guitariste de studio recherché à Nashville,  il a collaboré avec Bob Dylan, Charlie Rich ou Tammy Wynette. En 1964 il expérimente la "talking steel guitar" : un ancêtre de la talk box mélant voix et pedal steel. Le résultat évoque l'ambiance des films de David Lynch.

Pete Drake "I'm Sorry" (1964)





dimanche 26 janvier 2014

Le mois du slow : Dara Puspita



Le groupe indonésien Dara Puspita se démarque des autres groupes asiatiques des années soixante : c'est le seul groupe de la région à ne compter que des femmes, qui composent et jouent leurs propres chansons. Fuyant le régime de Sukarno qui assimilait le rock à une influence occidentale néfaste, elle font leur armes à Bangkok avant de retourner en 1965 enregistrer sept albums, tous excellents. La douceur de la langue indonésienne semble toute indiquée pour chanter leurs chansons pop et énergiques.



Dara Puspita - Miggu Jang Lalu


jeudi 23 janvier 2014

Le mois du slow : Slim Whitman


Slim Whitman est une légende. Il a son étoile sur le walk of fame à Hollywood. Il a vendu 120 millions de disques. Elvis Presley faisait sa première partie. C'est ce genre de type qu'est Slim Whitman, le roi du yodel.
En 1952, pour son second single, il reprend la chanson "Indian Love Call", une bluette dont le clarinettiste Artie Shaw a donné une super version quatre ans avant. Celle-ci ajoute à l'original de superbes passages de yodel suraigu dont Slim a le secret. Les amateurs de Tim Burton reconnaitront sans doute la chanson salvatrice de Mars Attacks.

Slim Whitman - Indian Love Call (1952)



Le même un peu plus tard...







mercredi 22 janvier 2014

Le mois du slow : Dr Nico et l'African Fiesta


Le blog Dusty Psychic Hut a tenté de compiler tous les disques sortis et l'African Fiesta sortis sur le label vita de 1963 à 1966. En trois ans ils enregistrent plus de 250 morceaux, tous excellents. C'est la meilleure chose à télécharger de tout l'internet. L'orchestre de rumba congolaise se permet de temps en temps quelques fantaisies par exemple une reprise (bien meilleure!) de la chanson présentée par la France en 1964. Autre exemple ce slow bancal, chanté dans un anglais approximatif et illuminé par le dieu de la guitare : le Docteur Nico Kasanda.

mardi 21 janvier 2014

Le mois du slow : Ricky Nelson vs Serge Villiard


L'un de mes slows favoris c'est Lonesome Town par Ricky Nelson, un gomeux télévisé fabriqué dès son plus jeune âge pour séduire les adolescentes. Un genre de Jusitin Bieber de la fin des années cinquante, si on veut. Malgré tout cela c'est une chanson incroyablement émouvante. Le morceau est assez connu, il a été repris par les Cramps sur leur premier album. Comme à la Cellule d'Écoute on n'est pas là pour emprunter les sentiers trop battus, je vous colle pour le même prix la version québecoise par Serge Villiard et son Medway Trio : la Vallée des Cœurs Brisés.

   

 


Les amateurs de bizarreries québecoises ne devraient pas manquer de visiter les sites de référence : Vente de Garage et Patrimoine PQ.

lundi 20 janvier 2014

Radio : Orienté


Guido Minski est un dj parisien bien connu des gens qui sortent. Un type super sympa que j'ai côtoyé un peu à une époque mais surtout un mélomane sincère avec une grande ouverture d'esprit et un dj assez doué. Depuis quelques temps il a certain succès avec un projet qui s'appelle Acid Arab. Le nom est plutôt attirant, mais j'avoue que les productions de ce duo (il opère avec Hervé Carvhalo ) ne m'ont pas vraiment séduit. Par contre autour de ce projet se cristallise un envie générale de découvrir des sons orientaux qui me plaît pas mal.

Effet positif de l'intérêt porté par les médias à ce duo : cette émission de Radio Orienté animée par Guido sur le mouv' ( C'est pas la meilleure radio, mais il font des efforts). Très bonne chose car ce qui m'intéresse le plus chez Acid arab, ce sont les sons qu'il récoltent depuis quelques temps. Orienté propose donc chaque semaine une excellent sélection de morceaux orientaux mais pas que. On peut y entendre de la musique anglo-saxone arabisante, des productions grecs ou indiennes et d'avantage. De vraies découvertes sont au rendez-vous. Le tout est commenté sobrement mais avec précision. Voici 2 morceaux qui sont passés dans l'émission pour vous donner envie


Mohamed Al Ali - Mili alay ( Syrie - 90 - 2012 - Sham Palace )
Extrait de la compilation "Dabke - Sounds of The Syrian Houran"


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Ziad Rahbani -Al Taheyah ( Liban - 1978 - Zida)
Extrait de la BO de l'operette "Bennesbeh Labokra Chou"


ORIENTÉ
Tout les jeudi 23h30 - 92.1 (Ile de france)
 Podcast et player sur la page de l'émission

La cellule d'écoute vous prépare très bientôt un mois oriental.

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Dj Alfred Hitchcock magazine

Le mois du slow : Barbara Lynn


De Barbara Lynn, vous vous attendiez peut-être à écouter l'imparable "You'll Lose A Good Thing" de 1962, mais la même année la jeune chanteuse et guitariste originaire du Texas multiplie les tubes à tomber par terre comme ce "You're Gonna Need Me" enregistré lui aussi au Studio de Cosimo Matassa à La Nouvelle-Orléans. La chanson en remet une couche sur le thème de la femme délaissée. Un petit riff de guitare génial ajoute une touche de légèreté mélancolique à ce morceau de deep soul qui lorgne vers la pop.





dimanche 19 janvier 2014

Le mois du slow : Les baby-rock


Merci à Rond-Carré d'avoir partagé sur son blog ce super disque de comptines twistées, je l'écoute souvent. Parmi les chansons pour enfants remises au goût des années soixante, cette bonne version d'Au clair de la lune.



samedi 18 janvier 2014

Le mois du slow : Patrick Emmanuel


Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de s'étendre sur ce Patrick Emmanuel qui n'a commis visiblement que deux 45 tours. C'est un chanteur belge d'un jour comme il en existe des milliers. Cette face B a tout de même été coécrite par Tichke une gloire nationale de la chanson pouet pouet. C'est troublant car cette chanson semble écrite au premier degré malgré cet accent italien aussi prononcé qu'iréel.

Les plus belle chanson d'amour pour moi sont toujours celle qui raconte un amour brisé. Ici le coté baloche à deux balles rajoute à la tristesse du morceau. Y'a un coté un peu minable qui rend tout plus touchant et plus beau. Et je ne plaisante pas. Sortez vos mouchoirs.

 

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Dj Alfred Hitchcock magazine

Le mois du slow : El' Blaszczyk


Difficile de savoir qui se cache derrière le pseudonyme El' Blaszczyk, rockeur de la Rochelle dont la production se résume à deux quarante cinq tours bricolés et auto-produits. Le son très Lo-Fi, le minimalisme approximatif du jeu de guitare et l'inventivité, tout me plaît sur ce disque.


vendredi 17 janvier 2014

Le mois du slow : Abdoulaye Cissé


Abdoulaye Cissé est un personnage central de la musique Burkinabé. Il a commencé sa carrière dans les années 70, puis engagé politiquement auprès de Thomas Sankara, cet ancien instituteur accompagnera la période révolutionnaire en dirigeant deux chorales juvéniles Les Petits Chanteurs au Poing Levé et les Colombes de la Révolution. Ça, je serai vraiment curieux de savoir ce que cela donnait. Un peu avant l'été dernier on pouvait le voir se produire en France car il n'a jamais cessé de jouer, enseigner et se produire sur scène. 
L'excellent blog de musique africaine Oro nous donne à entendre son album Les Vautours qui contient la ballade Ma Solitude un slow lyrique et très intense. 

jeudi 16 janvier 2014

Le mois du slow : Patrina and the Melodians


En 1967, le Luxembourg présente à l'eurovision la chanson "Bleu, l'amour est bleu" interprétée par Vicky Leandros sur une musique d'André Popp. Très franchement c'est une scie pas possible (voir ici).
Par contre la version de Patrina chanteuse, yéyé de Singapour a toutes mes faveurs. Elle est accompagnée par les Melodians, groupe "A-Go-Go" à tout faire qui a sorti quelques instrumentaux fameux.


mercredi 15 janvier 2014

Le mois du slow : Link Wray


La compilation en quatre LPs de raretés Missing Links réserve plein de bonnes surprises pour qui a envie de connaître un peu plus Link Wray, le guitariste de Rumble : Les débuts hillbilly avant qu'il ne cesse de chanter, beaucoup de versions brutes de ses premiers succès et des morceaux étonnants où celui que l'on connaît pour la rudesse de ses compositions, annonciatrices de toutes sorte de musique sauvages chères à nos cœurs, révèle la sensibilité de son jeu. Par exemple une reprise de Patricia, la rengaine populaire de Perez Prado. Autre exemple le morceau qui nous occupe aujourd'hui : une version instrumentale d'Hank Williams (encore lui).


 

mardi 14 janvier 2014

Le mois du slow : Roy Orbison



Jusqu'à la saint Valentin, la Cellule d'Écoute se consacre au dernier survivant des danses de couple : le slow. Merci beaucoup à Dorothée pour la belle bannière.

On commence recta avec le Kaiser du genre : Roy Orbison.
Géant de l'histoire du rock and roll, il a fait les beaux jours du légendaire label Sun, à la fin des années 50, avec des morceaux tels que Rockhouse ou le tube Ooby Dooby. Au tournant de la décennie il change d'humeur et les albums Lonely and Blue, Crying et In Dreams consacrent l'homme en noir comme le roi des cœurs brisés.

Vingt ans après, même un peu bouffi, il a toujours le truc :





vendredi 10 janvier 2014

Les classiques : Cold, cold heart


L'influence d'Hank Williams est si grande qu'à peu près toutes ces chansons peuvent être considérées comme des classiques. Son répertoire, 35 titres enregistrés avant sa mort à l'âge de 29 ans, constitue l'un des piliers sur lesquels s'est construit la musique country et on ne compte pas les reprises de ses compositions franches et concises. Cold, cold heart est l'un de ses plus grands succès.

 



Une surprise c'est de retrouver cette chanson dans une compilation des premiers morceaux de Johnny Guitar Watson. Talent précoce du jump blues, instrumentiste de talent, grand innovateur (Space Guitar, 1954!), Johnny Guitar Watson secoue la complainte, y ajoute des cuivres et même un refrain.