mercredi 31 juillet 2019

Huile de foie de morue, jus d'orange et Hamish Imlach

Aujourd'hui, la Cellule dans un effort diététique inédit vous conseille de vous mettre dans le gosier en toute urgence autant de cuillerées d'huile de foie de morue que vous en êtes capable, d'avaler ensuite deux bons grands verres d'agrumes pressés puis d'ouvrir au maximum vos esgourdes pour profiter pleinement du très magnifique accent d'Hamish Imlach, barde folk jovial, moustachu et pratiquant résolu du double-sens. Hallelujah : 
 
"Cod Liver Oil and Orange Juice" (1966) 





mardi 30 juillet 2019

Quand corne la muse de la cornemuse!

On nous dit que cette cornemuse pourrait bien être plus flamande qu'écossaise, et ce bien qu'elle soit visible sur la porte d'une magnifique armoire conservée au Musée National d’Écosse (où on la date des alentours de 1600). Un seul bourdon est visible en effet alors que les vraies cornemuses écossaises en ont assurément plusieurs. Les rapports commerciaux entre les Flandres et l'Ecosse étant fort étroits et fort anciens, la chose est tout à fait possible. 

Et puis en fait ça tombe bien cette cornemuse continentale perdue au nord des îles britanniques car le post d'aujourd'hui est consacré à la cornemuse dépaysée : et tout d'abord à la cornemuse yéyé. Ne vous pincez pas, écoutez plutôt cet improbable hommage au rock écossais chanté par Siw Malmkvist, elle-même suédoise exilée en Allemagne...

"Schotten Rock" (1959)
 

Et comme si ça ne suffisait pas, on vous propose maintenant un détour du côté de la cornemuse jazz avec Rufus Harley qui joue à Montreux avec Sonny Rollins en 1974 une version de "Swing Low, Swing Chariot" qui change vraiment beaucoup de celle que l'on entend à Murrayfield, les jours de Tournoi des Cinq Nations.

"Swing Low, Swing Chariot" (1974)


Merci à Malou, Antoine et Pierre-Jean pour leur aide sur ce post très collectif.

mardi 9 juillet 2019

C'est le Pérou : Los Saïcos ou le groupe garage ultime

On commence à le savoir. Le groupe ultime de la vague garage n'a pas déferlé sur les plages de l'Oregon ou de la Californie mais bien plus au sud du côté de Lima, où quatre jeunes gens ont composé en tout et pour tout six singles entre 1965 et 1966 qui représentent la quintessence de la sauvagerie pré-punk! Los Sa(d)icos débutent sur les chapeau de roue. Écoutez donc leur premier 45. 

"Come On" sur la face a


"Ana", en retournant la galette


Et puis quelques mois plus tard, le tube inévitable : "Demolicion"
 
 
Voilà, vous avez là déjà un quart de la discographie des Saicos, mais tout est indispensable!
 
"Des molaires, des molaires, des molaires", vous crie le dentiste dément qui a mangé le disc jokey!


Sexe où l'on ne croyait pas : Line Renaud et l'egyptologie

On s'occupe de votre mémoire aujourd'hui car peut-être aviez-vous oublié... que Line Renaud a dirigé une revue tout à fait olé olé à partir de 1959 où l'on trouvait par exemple un morceau dont la Cellule, ce soir, vous susurre le curieux refrain : 


Mais nous nous en voudrions de ne pas vous aviser de l'autre trouvaille (plus franchement archéologique) de ce soir, grappillée sur les internets : celle du papyrus érotique de Turin, longtemps caché, et dont on trouve une présentation ici et sur lequel on peut aussi écouter cette conférence.




dimanche 7 juillet 2019

Plagiat par anticipation : The Outsiders / The Housemartins


C'est peut-être tout simplement une influence directe mais comme je connaissais mal ces Outsiders, originaires de Cleveland, Ohio, j'ai eu l'impression que nous avions un cas de plagiat par anticipation caractérisé. Il se trouve que les Outsiders ont eu un réel succès (pour ma part, je n'avais entendu que leur tube "Time Won't Let Me"). En tout cas, quand on découvre "Listen People", une chanson écrite par Graham Gouldman, on peut trouver vraiment troublant que Sony Geraci (des Outsiders) chante d'une manière si proche de celle de Paul Heaton (des Housemartins), non? Vingt ans d'écart et l'Atlantique entre les deux pourtant... Et puis c'est une petite merveille pop!



vendredi 5 juillet 2019

Le twist ailleurs : avec Dickens en Tchécoslovaquie

Il fallait bien que ça arrive mais, à ma connaissance, seuls les tchècoslovaques ont osé faire gigoter ainsi le héros de Dickens. Nous sommes en 1958 et il y a quelque chose de pompier, de sauvage et même d'espagnol dans cette adaptation pleine d'humour.
 
 
Bis repetita choregraphica :