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mardi 7 mai 2024

Le cœur désolé de l'ouvrier immigré : Pedro Valente (1953)



Oh que la vie est triste,

Quelle triste vie que celle du manœuvre [parti en immigration]

Oh, quelle déception, quelle désolation!

Loin des parents,

De ta fiancée et des amis, 

Ça donne envie de pleurer, rien que de te souvenir

Tous les déchirements de la condition immigrée se retrouvent dans cette chanson du "bracero", le manœuvre, parti du Mexique pour tenter sa chance aux États-Unis et qui se retrouve blackboulé d'un état à l'autre dans une quête sans issue. Guitare hawaïenne, mariachi, yodel pour conclure sont les ingrédients musicaux de cette bourlingue désolée et conduisent le mélodrame à son apogée. Nous sommes en 1953 et le grand acteur, Pedro Infante, vient de graver un de ses morceaux les plus célèbres.

Pedro Valente con Mariachi Guadalajara  - Canto del Bracero (1953)

 


 






mardi 11 avril 2023

No No Blues : un classique qui fuse comme une balle (Atlanta, 1928)

 

La Cellule vous propose aujourd'hui un blues qui fuse comme une balle le long d'une ligne de basse aussi sommaire qu'imparable. Nous sommes en 1928, les nuits d'Atlanta sont chaudes comme de la braise autour de Decatur Street. Officient là Blind Willie McTell ou Barbecue Bob ; et Curley Weaver, le "magicien" de la slide, qui vous hypnotise avec une chanson de dénégation dont les antiphrases ne trompent personne (sûr qu'il l'a mauvaise de s'être fait largué).

Curley Weaver "No No Blues" (1928)