vendredi 28 juin 2019

Cure de hillbilly boogie intensive

Quelque chose me dit que vous n'écoutez pas assez de boogie. Pour ma part, je suis en pleine cure et je me porte comme un charme. En ces temps de moiteur extrême, de chaleur dingo, la langueur vous guette et si vous n'y prenez garde l'immobilité, puis la paralysie risquent de vous attraper par le petit orteil et vous laisser raide comme un piquet piqué au formol. Pour maintenir vos articulations dans un état de souplesse minimale, je vous conseille donc tout spécialement le hillbilly boogie qui a électrisé avant vous les rednecks dans l'immédiat après-guerre. Le rockabilly pointe ici le bout de son nez mais avec une certaine nonchalance adaptée à la situation. Initiez-vous donc au boogie de la danse du serpent tout en souplesse au niveau du bassin avec Roy Hogsed, un petit gars de l'Arkansas qui est allé tenté sa chance à San Diego, avec son accordéon parfois pris de vertiges orientaux.

Snake Dance Boogie (1951)


Vous pouvez maintenant remettre votre stetson en place avant de vous délecter de ce "Crazy Boogie" de Merle Travis. Tout l'orchestre se surpasse devant vous, rien que pour vous et en cas grippe du genoux ou des épaules, je vous conseille de remettre sur la platine ce boogie siphonné et jubilatoire plusieurs par jour si nécessaire :

Crazy Boogie (1947)
 
 






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