samedi 14 septembre 2019

Au bord du bayou : désespoir cajun

C'est un petit mystère de savoir pourquoi Jimmy Newman choisit le nom de Jimmy Durbin quand il quitta le groupe de Chuck Guillory pour tenter l'aventure en solo. Sur son 45T de 1949, le désespoir lui inspire une valse déchirante, accompagnée par un piano de bastringue et une steel guitar pleine de classe. Rupture et saoulerie, l'enchainement est implacable.
Jimmy Durbin "Drunkard Waltz" (1949)

Pour tout savoir, sur ce titre, allez donc voir cet excellent site consacré à la musique cajun, auquel j'emprunte la photo et la transcription de la valse du poivrot dépité :

Eh, malheureuse, toi t'après m'quitté,


Eh, chère 'tit monde, quoi tu vas brailler?

Quoi tu m'a dis, tu voulais plus m'amer,

Eh, malheureuse, mon j'suis parti m'soûler.  

Eh, jolie monde, toi jolie coeur,
Eh, malheureuse, toi te m'fais du mal.
Quoi tu m'a dis, tu voulais plus m'amer?
Eh, malheureuse, mon j'suis parti m'soûler.












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