mercredi 16 avril 2014

Les classiques : Pleurer sous la pluie

Dans les pays anglo-saxons, on dissimule sa peine sous la pluie de préférence. Comme ici le soleil resplendit depuis plusieurs jours, l'expédient n'est guère utilisable pour le moment. Nous conseillons donc de rester émotionellement  stable encore quelques journées même à ceux qui en ont gros sur la patate, enfin s'ils ne veulent pas être découverts, bien sûr.

En 1968, Roger Penzabene écrivait pour les Temptations une chanson déchirante enjoignant à l'astre solaire d'être misericordieux et de laisser place à de gros nuages pleins de flotte. Le morceaux fut un immense hit tandis que le compositeur se suicidait incapable de résister au départ de sa femme, départ qui avait inspiré la chanson. Il fut immédiatement repris par de nombreux artistes, dont les plus méconnus et les plus inspirés sont peut-être les Cougars, un groupe de Jamaïcains exilés à Toronto, qui passe à l'électrocardiogramme votre coeur blessé.


Pour une liste des différentes versions, voyez ici un excellent post (mais les liens sont morts). Et puis pour mémoire sur le même thème, la chanson de Carole King et Howard Greenfield écrite d'abord pour les Everly Brothers et ici par les Soul Vendors pour rester dans le rare in a Jamaican mood. Quel temps fait-il à Kingston?







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