samedi 18 janvier 2014

Le mois du slow : Patrick Emmanuel


Je ne crois pas qu'il soit nécessaire de s'étendre sur ce Patrick Emmanuel qui n'a commis visiblement que deux 45 tours. C'est un chanteur belge d'un jour comme il en existe des milliers. Cette face B a tout de même été coécrite par Tichke une gloire nationale de la chanson pouet pouet. C'est troublant car cette chanson semble écrite au premier degré malgré cet accent italien aussi prononcé qu'iréel.

Les plus belle chanson d'amour pour moi sont toujours celle qui raconte un amour brisé. Ici le coté baloche à deux balles rajoute à la tristesse du morceau. Y'a un coté un peu minable qui rend tout plus touchant et plus beau. Et je ne plaisante pas. Sortez vos mouchoirs.

 

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Dj Alfred Hitchcock magazine

Le mois du slow : El' Blaszczyk


Difficile de savoir qui se cache derrière le pseudonyme El' Blaszczyk, rockeur de la Rochelle dont la production se résume à deux quarante cinq tours bricolés et auto-produits. Le son très Lo-Fi, le minimalisme approximatif du jeu de guitare et l'inventivité, tout me plaît sur ce disque.


vendredi 17 janvier 2014

Le mois du slow : Abdoulaye Cissé


Abdoulaye Cissé est un personnage central de la musique Burkinabé. Il a commencé sa carrière dans les années 70, puis engagé politiquement auprès de Thomas Sankara, cet ancien instituteur accompagnera la période révolutionnaire en dirigeant deux chorales juvéniles Les Petits Chanteurs au Poing Levé et les Colombes de la Révolution. Ça, je serai vraiment curieux de savoir ce que cela donnait. Un peu avant l'été dernier on pouvait le voir se produire en France car il n'a jamais cessé de jouer, enseigner et se produire sur scène. 
L'excellent blog de musique africaine Oro nous donne à entendre son album Les Vautours qui contient la ballade Ma Solitude un slow lyrique et très intense. 

jeudi 16 janvier 2014

Le mois du slow : Patrina and the Melodians


En 1967, le Luxembourg présente à l'eurovision la chanson "Bleu, l'amour est bleu" interprétée par Vicky Leandros sur une musique d'André Popp. Très franchement c'est une scie pas possible (voir ici).
Par contre la version de Patrina chanteuse, yéyé de Singapour a toutes mes faveurs. Elle est accompagnée par les Melodians, groupe "A-Go-Go" à tout faire qui a sorti quelques instrumentaux fameux.


mercredi 15 janvier 2014

Le mois du slow : Link Wray


La compilation en quatre LPs de raretés Missing Links réserve plein de bonnes surprises pour qui a envie de connaître un peu plus Link Wray, le guitariste de Rumble : Les débuts hillbilly avant qu'il ne cesse de chanter, beaucoup de versions brutes de ses premiers succès et des morceaux étonnants où celui que l'on connaît pour la rudesse de ses compositions, annonciatrices de toutes sorte de musique sauvages chères à nos cœurs, révèle la sensibilité de son jeu. Par exemple une reprise de Patricia, la rengaine populaire de Perez Prado. Autre exemple le morceau qui nous occupe aujourd'hui : une version instrumentale d'Hank Williams (encore lui).


 

mardi 14 janvier 2014

Le mois du slow : Roy Orbison



Jusqu'à la saint Valentin, la Cellule d'Écoute se consacre au dernier survivant des danses de couple : le slow. Merci beaucoup à Dorothée pour la belle bannière.

On commence recta avec le Kaiser du genre : Roy Orbison.
Géant de l'histoire du rock and roll, il a fait les beaux jours du légendaire label Sun, à la fin des années 50, avec des morceaux tels que Rockhouse ou le tube Ooby Dooby. Au tournant de la décennie il change d'humeur et les albums Lonely and Blue, Crying et In Dreams consacrent l'homme en noir comme le roi des cœurs brisés.

Vingt ans après, même un peu bouffi, il a toujours le truc :





vendredi 10 janvier 2014

Les classiques : Cold, cold heart


L'influence d'Hank Williams est si grande qu'à peu près toutes ces chansons peuvent être considérées comme des classiques. Son répertoire, 35 titres enregistrés avant sa mort à l'âge de 29 ans, constitue l'un des piliers sur lesquels s'est construit la musique country et on ne compte pas les reprises de ses compositions franches et concises. Cold, cold heart est l'un de ses plus grands succès.

 



Une surprise c'est de retrouver cette chanson dans une compilation des premiers morceaux de Johnny Guitar Watson. Talent précoce du jump blues, instrumentiste de talent, grand innovateur (Space Guitar, 1954!), Johnny Guitar Watson secoue la complainte, y ajoute des cuivres et même un refrain.