dimanche 29 mars 2020

Vitamines et onomatopées : de très britanniques Américains

Au tournant des années 80, quand tout le monde à Londres glissait irrésistiblement du punk vers le post-punk, le groupe à géométrie variable The 49 Americans y puisait sa liberté et son enthousiasme pour en nourrir sa pop foutraque et joyeuse.

D'Américain dans le groupe, il n'y en a qu'un, Andrew "Giblet" Brenner, qui rassemble autour de lui des musiciens issus du monde de l'improvisation mais également la fine fleur des super meufs post-punk du moment (Viv Albertine et Vivien Goldman, tranquillou). On est sacrément verni·es parce que leur discographie a judicieusement été rééditée en 2013 par le label Staubgold.
C'est doux et entraînant, énergique et libre. Ça donne envie de danser et faire des câlins. Et l'album dont est tiré ce « Doo-bee-doo-bee » est initialement sorti en 1982 sur Choo Choo Train records. Double combo onomatopées donc.

Posologie conseillée : quotidienne et matinale, en ouvrant grand les fenêtres du confinement.
« Doo-bee-doo-bee, we understand each other ! »
N'est-ce pas ?

The 49 Americans — « Doo-bee-doo-bee » —1982

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