dimanche 25 février 2024

Tiens, un pur tube soul de 2023 : Eli 'Paperboy' Reed.

 

Il n'y en a pas tant que ça alors ç'eût été bête de le louper. Heureusement, la Cellule veille!

Eli 'Paperboy' Reed "IDKWYCTD (I Came To Play)" (2023)



samedi 17 février 2024

Impérial : quand Sam Cooke rencontre Little Anthony (1959)

 


Quand Little Anthony rencontre Sam Cooke en 1959 à New-York, ce sont pas tout à fait deux générations qui entrent en contact, mais presque. Jerome "Little" Anthony Gourdine, à tout juste dix-neuf piges, est le leader d'un groupe de doo-wop qui vient de changer de nom - les farceurs ("Jesters") sont devenus les Imperials tout de même plus majestueux - et qui est sur le point de se transformer en machine à tubes qui vont squatter les charts pop du début des 60's. Sam Cooke, de dix ans son aîné, est quant à lui tout en haut de l'affiche, considéré depuis longtemps comme l'un des plus grands musiciens noirs que l'Amérique ait jamais enfanté. Les puristes ont pleuré sa désertion du circuit gospel mais sa popularité est immense. La collision imprévue de l'étoile à son zénith et de la jeune pousse donne naissance à un des morceaux les plus intenses de la période (qui détonne passablement dans la discographie du petit Anthony).

Little Anthony & The Imperials - I'm Alright (1959)


 


mardi 6 février 2024

Plagiat par anticipation : une intro de Badfinger et celles des Smiths en général

 


Je sais, ce n'est pas très original pour quelqu'un de ma génération (et c'est un indice fort pour déterminer quelle est ma génération si vous ne la savez pas), mais j'ai vraiment beaucoup écouté les Smiths quand j'étais au lycée et bien sûr j'étais extrêmement impressionné par les intros du groupe. Sauf qu'aujourd'hui, je viens de découvrir que ce n'est peut-être pas Johnny Marr et les autres qui ont inventé les intros incroyables qui signent plus que quoi que ce soit d'autres le son des Smiths. On dirait bien que c'est plutôt Badfinger six ans avant que Morrissey ne rencontre Johnny Marr. Écoutez les 16 premières secondes de "Know One Knows", c'est stupéfiant (et le reste vaut aussi la peine mais pour d'autres raisons).

Badfinger "Know One Knows" (1974)