mardi 11 janvier 2022

Mais que c'est triste : Lydia Mendoza, la reine du mélodrame Tejano (premiers enregistrements, 1934-1935)

 

La Cellule vous apporte le drame sur un plateau avec quelques-uns des premiers enregistrements de la reine de la musique Tejana, Lydia Mendoza (1916-2007). Immigrée dans sa prime enfance du Mexique au Texas, elle ne tarde pas à faire des merveilles puisque ses premières sessions avec toute sa famille datent de 1928 (elle a à peine 12 ans) et elle devient vite une interprète solo de haut vol comme le prouvent les deux morceaux que nous vous présentons aujourd'hui, qui datent de 1934 et 1935. Lydia Mendoza a dix-huit ans, elle est seule avec sa voix et sa guitare, elle plante ses yeux dans les vôtres et ne craint pas de chanter la déchirure et les larmes qui vont avec sans mégoter sur le pathos.

Lydia Mendoza "Pero Hay Que Triste" (1934)

 
Laissez-vous lacérer le cœur en l'écoutant chanter les affres de la solitude.
 
 Lydia Mendoza "Sola" (1935)