dimanche 18 octobre 2020

Exhumons Exuma (3) : Exuma (1970)

 

La Cellule revient aujourd'hui sur le cas Exuma (voir ici et pour les épisodes précédents). Bon, on aurait quand même pu commencer par le commencement (comme on le recommande depuis que le conte d'Hamilton a écrit ses fameux contes facétieux) et par le premier disque (le premier des trois sortis en 1970!), où d'ailleurs il se présente lui-même :

Exuma "Exuma, The Obeah Man" (1970)

C'est tout l'héritage occulte afro-antillais que revendique ici avec fracas le bahaméen Tony Mc Kay au moment de faire son apparition dans le monde de la musique enregistrée.

Exuma, c'était mon nom quand je vivais dans les étoiles

Exuma, une planète qui a embrasé Mars,

Beaucoup de voix sortent à travers ma gorge

La dent d'une grenouille, la queue d'un bouc!


Je suis Exuma, l'homme Obeah!

Outre ce lyrisme échevelé et incantatoire, il y a aussi de merveilleux moments de décontraction passablement zarbis sur ce disque-manifeste dans la lignée ouverte par le Dr John, comme "Jukanoo" où rappliquent quelques-uns parmi instruments antillais les plus curieux et sans grand souci de mise en ordre. Écoutez donc ça :

Exuma "Junkanoo" (1970)









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