Inquiétude aujourd'hui à la Cellule. Nous sommes en 1987, John Fahey invoque une nouvelle fois Blind Joe Death, le bluesman mythique sous l'emblème duquel il a placé sa création depuis 1959. Au milieu de l'album, deux standards des années 30 se télescopent : Nightmare d'Artie Shaw (déjà évoqué ici) et Summertime de Gershwin. La mélancolie cossue de l'été devient tout d'un coup crépusculaire sous les doigts du génial guitariste... Exagération de l'été : s'il vient dès février, quelle forme prendra ensuite votre cauchemar? John Fahey,Vésale et la Cellule vous susurrent bien des choses à l'oreille à propos du dérèglement climatique.
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