L'Orchestra Baobab vient de quitter le club qui lui a donné son nom pour rejoindre celui du Jandeer, bouleversant le centre de gravité des nuits de Dakar. Il y enregistre rapidement un de ses plus grands albums (paru en 1978) au centre duquel brille un des boleros les plus extraordinaires que je connaisse : Cabral. Le morceau est un hommage au leader révolutionnaire bissau-guineén, Amilcar Cabral, mort en 1973. La mélancolie de la chanson lusophone et les splendeurs cuivrées de la musique afro-cubaine se sont données rendez-vous sur ce morceau qui n'est pas prêt de quitter votre mémoire si vous l'y laisser un jour rentrer.
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