C'est en visionnant le très beau film de l'ami Rémy Ricordeau, Les Anges de la piste, que ce sublime morceau est revenu vibré entre mes feuilles. Les grandes stars du swing chinois des années 40 ont été trop oubliées. Bai Guang était l'une des plus célèbres d'entre elles. Actrice torride, "Marlène Dietrich, Edith Piaf, Ida Luppino et Rita Hayworth en une seule femme", elle électrisait le cinéma hong-kongais de l'après-guerre (voyez ici) et fut plus tard aussi réalisatrice mais revenons à sa voix et à la chanson de 1947. Il s'agit d'un classique du mandarin enveloppé dans l'écrin jazzy le plus soyeux. Le morceau commence plein de douceur puis la mélancolie prend progressivement le pas et vous prend dans ses bras chauds et étouffants :
J'attends ton retour je n'attends que ton retour
Je rêve de ton retour je ne rêve que de ton retour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes oh laisse-moi te revoir mon amour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes mais tu as rejeté mon amour
Pourquoi ne reviens-tu pas oh pourquoi ne reviens-tu donc pas
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes j'attendrai je n'ai que ça à faire
Tu n'es toujours pas là et la lumière de la jeunesse s'est envolée
Tu n'es toujours pas là mais mes larmes coulent toujours le long de mes joues
PS : ma traduction est à partir de l'anglais... Pour un repère phonétique (et rappeler l'implacable machine des rimes) voici aussi la version en pinyin :
Wo dengzhe ni huilai, wo dengzhe ni huilai
Wo xiangzhe ni huilai, wo xiangzhe ni huilai
Dengzhe ni hui lai, rang wo guanhuai
Dengzhe ni hui lai, mian wo guanhuai
Ni huishen bu huilai, ni huishen bu huilai
Wo yaodeng ni huilai, wo yaodeng ni huilai
hai bu huilai, chunguang bu zai
hai bu huilai, relei man sai
J'attends ton retour je n'attends que ton retour
Je rêve de ton retour je ne rêve que de ton retour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes oh laisse-moi te revoir mon amour
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes mais tu as rejeté mon amour
Pourquoi ne reviens-tu pas oh pourquoi ne reviens-tu donc pas
J'attendrai jusqu'à ce que tu reviennes j'attendrai je n'ai que ça à faire
Tu n'es toujours pas là et la lumière de la jeunesse s'est envolée
Tu n'es toujours pas là mais mes larmes coulent toujours le long de mes joues
PS : ma traduction est à partir de l'anglais... Pour un repère phonétique (et rappeler l'implacable machine des rimes) voici aussi la version en pinyin :
Wo dengzhe ni huilai, wo dengzhe ni huilai
Wo xiangzhe ni huilai, wo xiangzhe ni huilai
Dengzhe ni hui lai, rang wo guanhuai
Dengzhe ni hui lai, mian wo guanhuai
Ni huishen bu huilai, ni huishen bu huilai
Wo yaodeng ni huilai, wo yaodeng ni huilai
hai bu huilai, chunguang bu zai
hai bu huilai, relei man sai
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