vendredi 14 février 2014

Le mois du slow : bouquet final

En ce jour de Saint-Va, en ce jour de seins, en ce jour de seins va va qui vient, en ce jour de va et vient, en ce jour de cymbales, en ce séjour de balladin en satin, ce jour de balles à thym, de timbales en étain, en ce jour de Saint-Va... enfin vous m'aurez compris ; aujourd'hui, donc - je me reprends - la Cellule qui s'est un peu reposée cette semaine vous propose un bouquet de slows à mettre dans le petit vase à cet effet prévu (n'y mettez pas trop d'eau quand même) durant l'immanquable dîner aux chandelles. Voire après.


Commençons par prolonger notre série burkinabaise - car comme dit Bobby Lapointe, nous serions plutôt pour. Dans la série "direct de Ouaga", voilà donc l'excellent Jean-Bernard Samboué et "Sonimi" sur son très bel album de 1979.



Enchaînons avec Googoosh, grande star de la variété iranienne des seventies (c'est aussi une célèbre actrice). Depuis qu'on m'a fait découvrir "Aadamaa" (merci JG), c'est bien simple : je n'ai pas trouvé mieux.
 

Rapprochons-nous maintenant progressivement de nos jours - car je ne sais pas pourquoi mais notre Mois du slow ne s'était pas aventuré au-delà de 1980 jusque-là - avec l'inénarrable Morrissey. La chanson se trouve sur "Vauxhall and I". J'avais presque oublié son existence et je l'ai retrouvée l'autre jour avec plaisir dans un des vieux tiroirs de ma mémoire.



Une plage déserte plus loin, je vous propose ce morceau déchirant de Steve Almaas et Ali Smith.


 
Puis, pour conclure dans le dur du contemporain, le hard contemporain, une chanson d'un des meilleurs albums de 2013, l'impressionant Cass McCombs.


Ne reste plus qu'à vous souhaiter de beaux rêves. Et puis, pour ceux qui manquent momentannément d'imagination, je vous propose d'aller voir pourquoi l'Encyclopédie classe le mariage parmi les choses non naturelles "comme une des parties de la diète et de la gymnastique", ce qui pourrait aussi bien qualifier la pratique du slow, non?

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